Test du robot cuiseur multifonctions Robicook avec balance et écran tactile

Concilier un emploi du temps chargé et l’envie de préparer des repas maison est un défi quotidien. Le robot cuiseur multifonctions Robicook se présente comme la solution idéale pour simplifier la cuisine sans sacrifier la qualité. Nous avons testé cet appareil pour déterminer s’il tient véritablement sa promesse de devenir votre meilleur allié aux fourneaux.

Déballage et première prise en main

Dès la réception du carton, le poids de l’appareil interpelle : avec ses 8,3 kilogrammes et des dimensions de 38 x 28,5 x 43,99 cm, le Robicook de la marque robby s’impose comme un appareil robuste qui trouvera une place de choix sur le plan de travail. Au déballage, le design blanc est sobre et s’intègre facilement dans la plupart des cuisines. Les différents accessoires, du bol principal d’une capacité de 3,5 litres au panier vapeur, semblent de bonne facture. La première chose que j’ai consultée est la documentation. C’est un point suffisamment rare pour être souligné : le manuel est rédigé dans un français impeccable, sur un format A4 agréable à lire, sans nécessiter de loupe. Les instructions pour la mise en service sont claires et les avertissements de sécurité, nombreux et pertinents. Une fois branché, l’appareil m’a immédiatement proposé une mise à jour logicielle, une opération rapide qui n’a pris que quelques minutes via la connexion wifi.

La mise en œuvre est intuitive. Le bol en inox se verrouille fermement sur la base, et le couvercle, équipé d’un verrou de sécurité, ne laisse aucune place au doute. L’ensemble respire la sécurité, une impression renforcée par la fonction d’arrêt automatique. L’écran tactile couleur est le centre de commande de la machine. Il est lumineux et réactif au toucher, bien que j’aie pu constater une légère latence lors du défilement des longues listes de recettes. Ce point, également soulevé par certains utilisateurs, concerne aussi bien la navigation tactile que celle via la molette rotative. Ce n’est pas un défaut rédhibitoire, mais une petite optimisation logicielle serait la bienvenue pour fluidifier l’expérience.

L’interface et la navigation au quotidien

Le principal atout du Robicook réside dans son écosystème de recettes intégrées. L’appareil promet une vaste bibliothèque de plats, et la promesse est tenue. Naviguer entre les entrées, les plats et les desserts est un jeu d’enfant. Chaque recette est présentée avec la liste des ingrédients, les accessoires nécessaires et un pas à pas détaillé qui guide l’utilisateur à chaque étape. C’est ici que le robot révèle son plein potentiel, en particulier pour les cuisiniers novices. La balance intégrée, précise au gramme près, permet de peser les ingrédients directement dans le bol, ce qui simplifie grandement la préparation et réduit la vaisselle. Cependant, le moteur de recherche de recettes manque de souplesse. Il exige de saisir les termes exacts du titre de la recette pour la trouver, ce qui peut être frustrant. Une recherche par ingrédients ou avec une tolérance aux mots-clés serait une amélioration notable.

Au-delà des recettes guidées, le mode manuel offre une liberté totale. Il permet de régler indépendamment la température, la vitesse de rotation des lames (parmi les 8 vitesses disponibles) et la durée. C’est une fonctionnalité essentielle pour les cuisiniers plus expérimentés qui souhaitent adapter leurs propres recettes ou simplement affiner celles proposées par l’appareil. L’écran affiche en temps réel toutes les informations utiles, rendant le contrôle du processus de cuisson à la fois simple et précis. Malgré les quelques lenteurs de l’interface, l’expérience utilisateur globale reste très positive grâce à la clarté des instructions et à la logique de fonctionnement de l’appareil.

À l’épreuve de la cuisine : performances et résultats

Pour mettre le Robicook à l’épreuve, j’ai réalisé une sélection de recettes variées sur plusieurs jours. J’ai commencé par un classique, la carbonnade flamande. En suivant scrupuleusement les étapes, le résultat fut excellent : la viande était tendre et la sauce onctueuse. Le robot gère parfaitement les longues cuissons à basse température. J’ai ensuite testé une mousse au chocolat. Le fouet a monté les blancs en neige avec une fermeté impressionnante, aboutissant à une mousse aérienne et réussie. La cuisson vapeur de légumes et de riz s’est également avérée efficace, même si j’ai noté, comme un autre utilisateur, que les temps de cuisson pour le riz méritaient d’être légèrement allongés par rapport aux indications. De plus, les instructions manquent parfois de précision, notamment sur la nécessité de mettre ou non le bouchon du couvercle pour certaines cuissons vapeur.

J’ai toutefois constaté que certaines recettes nécessitaient un peu de bon sens et d’ajustement. Par exemple, la recette de la mayonnaise indiquait deux cuillères à soupe de moutarde, une quantité qui m’a semblé excessive. En la réduisant à une cuillère à café, le résultat était parfait. De même, pour certains plats en sauce, il peut être judicieux de modérer légèrement la quantité de liquide suggérée pour obtenir une consistance plus épaisse. Ces petits ajustements ne sont pas un défaut de l’appareil lui-même, mais plutôt un rappel que même le meilleur des robots ne remplace pas entièrement l’œil du cuisinier. Le Robicook est un assistant formidable, mais il faut parfois oser s’écarter légèrement du chemin tracé pour atteindre la perfection.

Entretien et bilan de l’expérience

L’un des plus grands avantages du Robicook se révèle après le repas : le nettoyage. Le bol, le couvercle, le fouet, le mélangeur et le panier vapeur se démontent facilement et sont compatibles avec le lave-vaisselle. C’est un gain de temps considérable au quotidien. La base du robot, quant à elle, se nettoie d’un simple coup d’éponge. En conclusion, après plusieurs semaines d’utilisation intensive, mon avis sur ce robot cuiseur est extrêmement positif. Il ne cherche pas à rivaliser avec les modèles les plus haut de gamme du marché, mais il propose un rapport qualité-prix remarquable.

Certes, l’interface pourrait être plus fluide et le moteur de recherche plus intelligent. Certaines recettes méritent d’être affinées selon les goûts personnels. Mais ces quelques points faibles sont largement compensés par sa polyvalence, sa facilité d’utilisation et d’entretien, et la qualité des résultats obtenus. Pour une personne qui souhaite s’équiper d’un premier robot cuiseur sans se ruiner, ou pour remplacer un ancien appareil comme un Thermomix vieillissant, le Robicook de robby représente une alternative plus qu’intéressante. C’est un compagnon de cuisine fiable et performant qui simplifie la préparation des repas au quotidien et ouvre la porte à de nombreuses créations culinaires.

Bilan du test

Mon avis sur ce produit

Après plusieurs semaines d’utilisation, mon avis sur le Robicook est assez partagé. D’un côté, je dois admettre que son design est réussi et qu’il se prend en main avec une facilité déconcertante, le nettoyage est un vrai jeu d’enfant et le catalogue de recettes, bien que parfois difficile à naviguer, est suffisamment fourni pour le quotidien. Cependant, et c’est là que le bât blesse, plusieurs points noirs viennent ternir le tableau : l’interface souffre de lenteurs agaçantes et l’ergonomie est perfectible, comme en témoigne l’absence de poignée sur le panier vapeur. Mais le plus préoccupant reste sa fiabilité perçue comme aléatoire et l’incertitude totale sur la disponibilité des pièces détachées, ce qui jette une ombre sur sa durabilité. Au final, malgré son excellent rapport qualité-prix qui séduira sans aucun doute, je le vois plus comme un pari : une machine efficace et abordable si l’on tombe sur le bon numéro, mais un risque non négligeable sur la durée.

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